Portes ouvertes...

Fenris, stupéfait, venait d'asister à une scene vraiment étonnante. Dame Nirma telle une furie était debout au centre de la taverne, et avait délibérément provoqué le seigneur Téo Kasin pour le faire réagir, et maintenant, ce dernier, très en colère était pret à sortir son arme.

Ne désirant pas assister à un bain de sang, il se leva à son tour!

Calmez vous, Mes Seigneurs!
je sais que ce ne sont pas mes affaires, et que nous nous connaissons très peu, mais je vous en pris, ne levez pas vos armes. Rien ne le justifierai, au sein de cette auberge. Vous devez le savoir, vous qui avez tant de responsabilité humaines. Les guerres font déjà rage de partout, alors ne faites pas couler le sang en ces lieux!

Il n'est rien ici qui ne puisse pas se résoudre par la parole, autour d'une bonne chope de bierre, venez, c'est moi qui invite! Asseyez vous, et parlez!

Fenris se tenait au centre des deux protagonistes, et espérait que ses paroles auraient un quelquonque impact. Ses yeux allèrent d'un à l'autre de leurs visages emplis de colère en espérant que l'un d'eux ferai le premier pas...

je me levé tout on m'adressant à fenris:

Camarade d'arme laisse les se déduire puisqu'ils ont que sa faire dans cette auberge conviviale. assis toi et regarde le spectacle à la fin il boirant la bière de l'amitié.

on asseya et attendi les réactions tout en servant l'assemblé de la bière ou du rhum

Farkouad_40 eu un sourire à ce sacré Fenris toujours a vouloir que les choses aillent bien
Buvons donc ensemble cela devrai faire tomber le sang monté dans la tête de certain
notre table est assez grande pour accueillir d'autres seigneurs ce n'est pas notre ami lopreche qui prends de la place quand même

Tien, on dirais qu'il restait encore un peu de coeur au ventre à téo après tout...

Nirma allais répondre à téo, quand un des nouveaux arrivant se leva et vient s'immiser entre eux deux.

Je vous trouve bien impolie de venir vous melez de cette histoire monsieur.... En effet cela ne vous concerne pas. On ne ce connais pas un peu, on se connais pas du tout de plus...

Un petit sourir apparu au coin de ses lèvres si il savait dans quoi il venait de mettre les pied le pauvre, elle dicida de continué sur sa lancé on la prenderais pour une folle, mais intérieurement elle riait bien, elle n'avait jamais eu l'intention de ce rendre jusqu'a un combat avec téo, bien que c'était l'impression qu'elle avait voulu donné, mais le pauvre ferris comment aurais t'il pu savoir.

De plus, qu'avez vous contre le sang qui coule? Je vois que vous êtes un jeune seigneur et que vous n'êtes pas encore au courant de la régle du premier sang. Lors d'un duel, ce qui y met fin, n'est pas nécessairement la mort d'un des participant, mais bien le premier sang a couler. Qu'il sagissent dégratigure entre amis ou personne qui se respect ou de membre trancher entre ennemis ou d'une mort.

Quand au paroles, vous apprenderez que bien des choses ne peuvent êtes régler par elle, elle nécessite de l'action. C'est liste étant trop longue, je vous l'éviterais pour l'instant. Maintenant veillez vous écartez je vous pris, j'ai encore a régler quelque petit détails avec le seigneur kasin et une volka a prendre avec lui....

Hausse la voi

Que nous attendons depuis fort longtemps d'aillieurs,

Revient a sa voix normal, avance d'un pas et écrate doucement ferris de la main d'entre elle et téo, puis avance jusqu'a être face à téo. Son sourir s'élargisait et c'est yeux était rieur.

Alors, venez donc vous assoir qu'on finisent notre petit discution maintent que vous semblez réveilliez téo.. Pour votre courage, ils sera mis a l'épreuve sous peu ne vous en faites pas... Je suis la pour vous transmettre un message en se sens. Et puis si l'envie vous démange trop, nous pourrons passer à l'extérieur plus tard.

Très grand sourir. Ensuite elle se retourne vers ferris qui est toujours debout

Par la suite, si votre offre tien toujours, j'irais volontier m'assoir a votre table et prendre une choppe avec vous. Il ne sera pas dit que Nirma refuse une invitation quelques soit.

Voyant le tête de fenris je ne puis m'empéché


et lui dit
Vois tu pourquoi maintenant mon intervention, chere amie que cela vous serve de leçon pour l'avenir, ne rentré jamais dans un combat sans baton.

et lui servi un verre de bière

Le temps que Nirma réponde au seigneur qui s'était interposé, la pression était retombée un peu. Il était toujours prêt à se battre pour l'affront qu'il venait de subir, mais il comprenait enfin que Nirma n'avait agi que parce qu'elle le portait en estime. Le but avait été atteint, Mary-Jane ne faisait plus vraiment partie de ses préoccupations du moment.

Un large sourire se dessina sur son visage en réponse à Nirma.

Que c'est dommage ! Je me réjouissais de me mesurer à vous ! On m'a parlé de votre invincibilité en combat. Alors, oui, je me réserve le droit de vous demander ce duel.... ca sera pour moi une sorte de cours particuliers, je pourrai ainsi apprendre vos passes magiques. Même si j'en suis sûr, l'issue du combat est incertaine. Moi aussi j'ai quelques passes magiques.

Se tournant vers l'aubergiste.
Oui, et cette vodkha, alors ?

Il prit Nirma par les épaules et se dirigèrent ensemble vers la table
Vous parliez d'un message ? Et bien, je suis impatient d'y répondre.

Jack s'était tenu à l'écart de la scène, car il ne connaissait que trop bien ce genre de femmes, prêtes à tout et n'importe quoi pour qu'on remarque leur présence, aimant attirer l'attention par des mises en scène plus comiques qu'autre chose... Celle-ci était d'ailleurs un spécimen pour le moins caricatural.

Plus il l'observait, et plus il se rappelait pourquoi il n'avait jamais aimé les femmes qui se pensaient l'égal des hommes, ou essayaient de le faire croire. Non qu'il pensat que la gente féminine soit inférieure à la gente masculine, mais il savait d'expèrience que les femmes de caractère ne passaient pas leur temps à se mettre en avant, et étaient bien souvent très discrètes et modestes, ce qui était le cas de Dame Sido ou encore de l'Impure.

Il regardait donc, sans broncher, la femelle qui se donnait en spectacle au milieu de la salle, en souriant à l'idée qu'elle ne devait sans doute pas connaitre le vieil adage qui affirme que chien qui abboie ne mord pas. Il se demandait aussi combien de temps le dénommé teokasin allait encore la laisser se moquer de lui de la sorte.

Cependant, lorsqu'elle haussa le ton en parlant du verre qu'elle attendait, Jack se décida à avancer dans sa direction, prenant au passage les deux verres préparés qui étaient posés sur le comptoir. Arrivé près de la table que le "couple" avait choisi, il déposa le tout sur le bois, et s'adressa à la femme.

Et bien, en voilà un joli spectacle! Vraiment très réussi! C'est la première fois que nous recevons une artiste de théatre dans cet endroit, mais je vous assure que j'irais voir votre prochain spectacle si j'en ai le temps.D'ailleurs, veuillez m'excuser de ne pas vous avoir servis plus vite, mais je ne voulais pas vous faire perdre le fil de vos répliques.

Il se tourna alors, et retourna à la table où Angie, Dame Sido et les autres personnes étaient installées.

je regarda black stupéfait et lui dit

Je me disais bien que tout cela était bizarre, elle joue vraiment bien la comédie alors, j'ai presque cru qu'elle était énervé.


Edit Angie: le monsieur il ne s'appelle pas "Black", mais "Bloody Jack" mdr.

Nirma se dirige a sa table avec le seigneur téokasin. Jack leur apporta leur verre qu'elle vida d'un trait.

Merci bien, pour la représentation suivante il vous faudras être très patient j'en ai peur. Malheureusement pour vous je n'en donne pas très souvent. Et je quite votre auberge sous peu.

Elle se retourne vers téokasin.

Si vous êtes d'attaque, il faudras chevaucher encore une fois toute une nuit. Je vous metterais au courant sur le chemin. Ici, il y a beaucoup trop d'oreille. (hrp voir section privé et invisible sur le forum de gibraltar.) Il s'agit d'une affaire de la plus haute importance et qui requière des personne en qui nous ne pouvons avoir qu'une extrème confiance vous comprennez.

Alors est-ce que vous partez avec moi seigneur?

A l'image de Nirma, il vida son verre en une gorgée. Il grimaça quand le liquide imflammable coula dans son oesophage.
Y'a pas à dire, ça vous remet les idées en place !

Aux paroles de Nirma, il se leva
Et bien allons-y. Je suis d'attaque.

Il marcha jusqu'à la table voisine
Seigneurs et seigneures, je vous salue bien.

Il tourna les talons et se dirigea vers la porte.

Nirma se leva et suivit téo jusqu'a la table voisine. Elle regarda Angie.

Merci pour ce charmant acueille en votre auberge dame Angie, qui sait peut etre qu'un jours je repasserais dans les parage.

Regarde les autre dame et seigneur présent.

Je vous salut tous également. Passer une bonne fin de soirée.

Elle sortie de l'auberge

Prévenez l'Impure, M-J est de ret...

Sa voix s'arrêta d'un coup sec. Elle était là, le visage radieux au milieu de l'entrée, toute heureuse de faire la surprise de son arrivée à Angie lorsqu'elle aperçut Teokasin. Sous l'effet de la surprise, la fin de sa phrase resta dans sa gorge, et ses sourcils se froncèrent légèrement.

Elle se reprit ensuite immédiatement, et sourit à l'assemblée, presque mal à l'aise de son entrée un peu brusque. Elle s'excusa auprès de la femme qu'elle venait de bousculer avant de pousser la porte pour entrer, et qui était toujours sur le seuil, et avança en direction de Teokasin.

Tu partais? Ou tu as le temps de prendre un verre avec moi?

Surpris, il s'arrêta net lorsqu'il reconnut la voix et la silhouette qui avait franchit le seuil. Son coeur vibra de nouveau. Il pesta intérieurement et se parla à lui-même
"Y'a pas à dire, elle est vraiment craqunte et adorable"

Lorsqu'enfin elle fut à quelques centimètres de lui, une saveur salée parfuma son nez. il inhala silencieusement l'odeur de l'océan.

Euh.... oui.....

En voyant dame Nirma sur le seuil de la taverne, il reprit ses esprits et parla calmement en essayant de cacher son émotion..
J'aurai bien voulu boire un verre avec toi, surtout que j'ai beaucoup de choses à te dire et à te demander après ce qui s'est passé à Gibraltar. Je suis désolé Mary-Jane, je dois malheureusement partir. Une affaire des plus importantes m'attend. Tu le sais, j'ai un poste à responsabilités maintenant. J''ai des charges et des devoirs envers les personnes qui me font confiance.....

Il avait insisté sur ce dernier mot

Son regard se glaça un instant, et elle ne fit rien pour essayer de le masquer.

Gibraltar! Affaires importantes! Responsabilités! Toujours les mêmes mots n'est-ce pas, Teo? Mais tu as raison, ne les déçoit surtout pas.

C'est étrange tout de même, les personnes qui te font confiance t'envoient toujours des diplomates féminines... ils doivent bien te connaitre pour savoir par où tu te prendre.

Elle lui adresa un sourire bien étrange, avant de poursuivre.

Et bien, vas-y, je pense que cette Dame devant la porte t'attend.

Sans lui laisser le temps de répondre, elle se dirigea vers la table où il y avait beaucoup de visages qui lui étaient encore inconnus.

Teo sourit pendant qu'elle se dirigeait vers les convives de l'auberge. Elle l'aimait donc encore pour être jalouse à ce point.

Dame Nirma s'impatientait. Il resalua les cclients de l'auberge.

A bientôt, je reviendrai au plus vite !

Une phrase qui était destinée surtout à Mary-Jane. Il passa le seuil de la porte en jetant un dernier regard à la flibustière.

Il monta sur son chevak et se tournant vers Nirma.

J'espère qu'en chemin nous pourrons solder votre compte !

Et ils partirent au galop

Le départ fulgurant de Dame Nirma et du seigneur Teo Kasin avait laissé l'assistance légèrement pantoise. plus un mot ne soufflait et tous repensaient encore à la scene qui venait de se dérouler. Tous, sauf peut être la jeune femme qui venait d'entrer à l'instant, et qui s'était entretenue avec Teo Kasin!

Fenris ne l'avait jamais vue. Qui était elle?
Légèrement abassourdi, il se retourné ansuite vers Dame Angie, afin de continuer leurs conversations malencontreusement interrompues.

Dame Angie, comme nous le disions, mes compagnons et moi, nous aimerions nous installer. La guerre faisant rage, nous avons été forcés d'évacuer, afin de protéger tous nos villageois. Nous avons des blessés. Vous m'aviez parlé de terres où nous pourrions poser nos bagaes et reconstruire nos villages?

Puis, avec un sourire plein de malice, il ajouta, un sourire en coin:

En tout cas, j'espère qu'ici, les femmes ne sont pas toutes aussi belles, car sinon, nos hommes refuseront de repartir à la guerre!

Malgré le climat assez clément de ces derniers jours, les nuits restaient glaciales et Ginorio avait bien du mal à trouver le sommeil…
Tentant en vain de se réchauffer il errait tel un vagabond…
Sa toile de jute, infestée de morpions, en guise de pardessus ne lui tenait guère chaud… la seul chaleur provenait des démangeaisons occasionnées par les parasites nuisibles…
A bout de force il se résigna.
Se dirigeant vers un buisson qui aurait put faire office d’abris en le protégeant de se vent qui lui glaçait les os, Gigi aperçut une demeure…
Cette demeure était de surcroît éclairée. La chaleur qui semblait se dégager de cet halo bienfaiteur, aiguisa encore plus son besoin de bien être…
En quelques enjambées Gigi se trouvait face à la porte. Apres avoir épié par le trou de la serrure, jugeant le risque convenable, Il Giudice entra…

GWWWWOUUUUIIIIIINN (tentative de reproduction d’un grincement de porte ^^)

L’entré furtive espérée était dors et déjà compromis…

Grâce au ciel les Dames et Sieurs peuplant la salle semblaient endormis…
Gigi remarqua même sur un seigneur accoudée au bar, une araignée ayant tissé sa toile dans le triangle formé par la tête et l’avant bras là soutenant… Une Dame, assise sur une chaise, tête en arrière, brisait tout son charme en émettant un ronflement digne d’un poivrot terrassé pour la énième fois par « la bouteille »… Mais « l’incontinence buccale » de la Belle prenait toute son ampleur par le délicat filet de bave qui rejoignait déjà le cuire chevelu…

Gigi se dit alors à lui même
J’aurais aimé vous rencontrer dans d’autres circonstances Mamzelle !!

Puis il se dirigea vers la cheminé, s’allongea paisiblement, et s’endormi à son tour.

Gigi, les pieds en sang, était allongé au sol.
Sa position, recourbé sur lui-même pour tenter d’atténuer l’hémorragie, lui fessait ressembler au nouveau né d’une femme éventrée…

Sa détresse pouvait se lire dans son regard. Le tesson du cul du verre était planté de la pointe du talon au métatarse droit… Le pied gauche était lui percé parcimonieusement par de multiple débris…
Gigi cherchait du regard la vestale afin d’optenir de l’aide… en vain… elle avait disparut.
Il se traîna donc péniblement jusqu’à ses guenilles. Mais à peine eut il tenté de les enfiler que le courant d’air s’arrêta dans un délicat claquement. Peut après la vestale réapparue. Elle s’agenouilla près de Gigi et mit un point d’honneur à « panser » le pauvre blessé… Lorsqu’elle saisi délicatement la tête de Gigi pour la poser sur ses genoux, le jeune Italien comprit vite que la femme n’était pas belliqueuse. Mais il comprit surtout que sa nudité partielle dévoilerait vite son « avis favorable »… Lorsqu’elle lui donna une rasade d’alcool, il sut qu’il fallais se sortir de se mauvais pas, de cette mauvaise passe...^^ Gigi se voyait déjà, dans un océan de solitude, à se démener pour justifier la protubérance provenant de son entre jambe…

Sentant déjà la chaleur monter Gigi tenta de se redresser afin de camoufler les prémisses d’un priapisme aigu…

Il sentit alors sur sa gorge, la fine froideur d’une lame aiguisée…

L’arrêt fut net, (dans tout les sens… une lame sous la gorge : le meilleur des contraceptifs…) mais une déglutition inappropriée eu pour effet une légère coupure.
Gigi se ravisa alors et se réinstalla sur l’agréable oreiller… il posa son index sur la blessure, le regarda, puis le mit dans sa bouche… il reproduit l’opération une dizaines de fois jusqu'à ce que son doigt ne soit plus « imbibé » du sang de la récente blessure…

Puis entama la conversation avec un léger sourire
Je comptais me raser demain… ma lame émoussée camouflera cette blessure…

Il continua plus sérieusement
Ceci dit, si vous pouviez éloigner cet engin de sous mon coup… et par la même occasion faire mander un Homme de science compétent qui pourrait me venir en aide… je vous en serais infiniment reconnaissant…

Elle retira la lame, avec lenteur, bservant la dernière petite goutte de sang qui en ornait la lame. C'était étrange comme cette couleur rouge pouvait à la fois l'effrayer à certains moments, et la fasciner à d'autres.

N'y voyez en rien une offense, mais on n'est jamais trop prudent, sutout lorsque l'on est une femme.
Ne vous ayant jamais vu dans ces lieux, et ignorant ce que vous comptiez faire en vous emparant de vos armes, j'ai préféré prendre les devants.

Tout en parlant, elle essuya son couteau, et le rangea là où elle le mettait toujours, dans l'ourlet de sa jupe.

Elle regarda ensuite la bouteille dont elle lui avait fait boire quelques gouttes, sembla hésiter, puis la porta à ses lèvres. Comme toujours, le goût ne lui plût pas spécialement, mais elle sentit presqu'instentanément le calme se faire dans sa tête, et son corps exister. Elle redressa la fiole, et la posa sur le sol. Ensuite, elle se releva, et regarda l'homme qui était dans une tenue pour le moins embarassante. Cela lui donna presque envie de sourire...

Je doute que nous trouvions un homme de science dans les environs.
Mais je ne crois pas que quelques morceaux de verre puissent suffire à vous refroidir, non plus.
Asseyez-vous sur ce fauteuil, je vais vous les enlever moi. Du moins les plus gros.
Pour les petits, un bon bain d'eau salée les ferra sortir d'eux même.

Gigi apprécia le geste de la vestale. En retirant la lame immédiatement il comprit qu’elle lui accordait une once de confiance… un sentiment accentué par les propos tenus par la suite.

Se sentant en sécurité Ginorio voulut répondre aux première paroles de la jeune femme. Il voulut profiter, pour ne pas lui couper la parole, de l’instant où elle portât la bouteille à ses lèvres. Mais l’instant fut bref et à peine eu t’il le temps d’ouvrir la bouche qu’elle se releva le laissant étendu sur le sol…

La situation semblait là faire sourire. Un léger rictus brisa la quiétude du visage de cire… puis elle reprit froidement...

Apres avoir poliment attendu la fin du « discours » (pas péjoratif) , Gigi se sentit dans l’obligation de répondre.
D’un œil noir il fixa la femme qui le surplombait. Il passa sa main droite sur ses lèvres avant de se concentrer sur un délicat pincement du nez… fixant toujours son interlocutrice il dirigea sa main vers son front et se le gratta ; puis il amena sa main à son menton et hocha la tête tel un gallinacé…
Cette petite danse avait été par le passé responsable de la fuite de nombreux faible… la vestale ne semblait que peut impressionnée…
Gigi persistât néanmoins…

Lorsqu’il jugea que le « blanc » avait assez duré il se redressa.
Assit sur le sol il comprit alors qu’il n’avait aucune crédibilité et que la prestation qu’il venait de donner était des plus ridicule…

Stoïquement il répondit
Ne vous inquiétez pas, je suis en aucun cas offensé…La prudence est une vertu, et c’est cette même vertu qui m’a fait « dégainer » !

Ginorio Spiga !!! En espérant que ce regrettable incident ne se reproduise plus… Dit il avec un grand sourire.
Je suis à la recherche d’une jeune femme m’ayant fait parvenir une missive via l’uns de mes compagnons. Selon ma carte elle devrait se trouver non loin… cependant vous me dites qu’aucun guérisseur ne pratique dans vos contrées ; je pense belle et bien m’être égaré…
Certes cette blessure ne me tuera pas, mais je suis très douillet et les pieds s’est pire…

Mais ôtez moi les plus gros bouts… dit il en se traînant jusqu’au fauteuil.

Péniblement il arriva à s’asseoir… puis une fois installé il reprit.

Ho merde !! Vous pouvez m’apporter la bouteille s’il vous plait !?
Et pour votre eau salée… pas la peine de la préparer… je doute que ça me fasse le plus grand bien…

Elle l'écouta se présenter et expliquer la raison pour laquelle il se trouvait en ces lieux, et le regarda prendre place dans le fauteuil. Etrangement, il semblait avoir oublié qu'il était nu... et ne semblait pas penser le moins du monde à récupérer ses vêtements.

Elle sursauta légèrement lorsqu'il lui demanda de lui apporter la bouteille, mais se dit que sans doute il devait vouloir boire un peu pour atténuer la douleur. Elle la ramassa donc à 'endroit où elle l'avait déposée, et la lui tendit.

Comment s'appelle-t-elle, cette Dame dont vous parlez? Je peux peut-être vous renseigner.

Elle se dirigea vers le comptoir afin d'y prendre un drap propre, et son regard se posa sur les étagères. Le goût de l'alccol était toujours présent dans sa bouche, et sa tête lui disait une fois de plus des tas de choses qui la rendaient inquiète, nerveuse, méfiante envers cet homme assis là. Ses doigts tremblaient nerveusement, prêts à reprendre son couteau au moindre signal de son cerveau.

Elle soupira, et attrappa une nouvelle bouteille. Mais elle ne l'ouvrit pas de suite, non...

Elle la regarda longuement, comme hésitante, semblant lutter contre sa conscience qui lui disait sans doute de la reposer à l'endroit où elle venait de la prendre. Pourtant, au bout d'un moment, elle finit par ouvrir le récipient, et le porta longuement à ses lèvres. Ses joues reprirent quelques couleurs, et elle sentit même les battements de son coeur. Sa conscience était muselée pour un petit bout de temps, et elle sourit, comme si elle venait de lui faire une bonne blague.

Enfin, la bouteille toujours à la main, elle retourna auprès de l'homme, et s'agenuoilla devant lui. Sans plus pronnoncer une parole, elle se mit à retirer les morceaux de verre qui étaient bien visibles, d'une main sûre, et les déposa sur le drap.

Lorsqu'elle eut terminé, elle reposa ses fesses sur ses talons, et resta là, immobile, et muette. Le temps semblait s'être suspendu...



HRP: Je suis bien contente de faire un petit peu de RP avec vous, monsieur Gigi ^^