Portes ouvertes...

Elle s'avanca d'un pas incertain dans la taverne.
C'était la première fois qu'elle y mettait les pieds. Non pas parce qu'elle ne connaissais pas l'endroit, mais la curiosité n'avait pas été assez forte jusque là pour la pousser à traverser la lourde porte de bois.

Dès son entrée elle fut agressée par un parfum floral lui rapellant le parfum dans lequel se baignait une veille tante de son enfance.

Elle salua Angie et lui demanda avec un sourire amusé

Y a quelqu'un de mort?

Suite à un rapide coup d'oeil, l'Avisée choisi une table où tronaient fièrement des fleurs d'un rouge écarlate, sa couleur de prédilection. Elle prit un siège et s'informa sur qui avait été embauché pour le service

Nikzomoc avait décidé de faire plus ample connaissance avec les seigneurs composant les Ames Perdues, ses amis Setesh et Souen lui en avais souvant parlé, mais c'est son cousin copacabana qui lui en avait le mieux parlé, a tel point qu'il avait l'impression de les connaitre déja.....
A son entrée dans l'auberge, il senti un parfum inhabituel de fleurs, et aperçu deux femme, un délice pour ses 2 sens.......
Il se présenta :

Bonjours je suis Nikzomoc, seigneur de United Kingdom, ancien membre de la feux "les derniers disciples" et cousin de copacabana.

Enchantée Seigneur Nikzomoc, votre cousin nous a toujours parlé en bien de vous, il me fait plaisir de vous rencontrer enfin.
D'ailleurs, vous avez de ses nouvelles? Je n'en ai moi-même aucune, depuis sa disparition.

Mais quelle impolie je fais, je vous en prie, asseyez-vous.
Je me nomme moi même Sido, mais sans doute me connaissez-vous sous le pseudo de Gwilwileth.

Elle regarda ensuite le Seigneur Galaad, hésitante
(Tant pis, je prend le risque que vous ne soyez reellement reparti :$)

Prenez aussi un siège Seigneur Galaad, le tavernier de cet endroit est sacrément bien caché, mais je ne doute pas qu'il viendra un jour nous servir un truc à boire.

Enchanté Seigneur Gwilwileth, et merci de votre invitation, j'ai effectivement grande soif...
Nikzomoc s'avança en direction de Gwil et prît place a ses coté

Allons, Galaad, mon ami joint toi a nous

Nikzomoc était un peu embarassé et se dit que Galaad avait du boire un peu trop de Gratzch qu'a l'habitude, du moins pensait il....

Mon cousin a du effectivement renoncé a ses devoirs de commandement, mais il va bien il à décidé de ne plus donner de nouvelle suite à sa paternité, de peur d'exposer sa famille, mais rassurez vous il va très bien...

Nikzomoc se demandait quand le tavernier allait venir prendre commande

L'homme qui remontait les escaliers de la cave les bras chargés de bouteille de Pecket avait une stature pour le moins impressionnante. Il était assez grand, et même si sa musculature n'était pas prohéminente, on la devinait largement suffisante pour jeter quiconque à la porte au besoin. Il aperçut l'Impure et se hâta de venir la saluer, déposant au passage son fardeau sur un coin du comptoir.

Ainsi donc il s'apprêtait à aller saluer Angie lorsqu'il se rendit compte qu'il y avait déjà d'autres persones dans la salle, dont certaines étaient attablées. Il se contenta donc de sourire en direction de la jeune femme et se dirigea vers les personnes assises.

Bien le bonsoir! Veuillez m'excuser, je ne vous ai guère entendu arriver. Je peux vous servir quelque chose?

Quelque peu décue que le Seigneur Galaad ne revienne sur ses pas, l'Avisée se retourna vers le Seigneur Nikzomoc

En voilà une bonne nouvelle, passez lui mes félicitations, ainsi qu'a sa douce.

Interrompue par le tavernier qui daignait enfin s'occuper d'eux, la Dame lui commanda un truc froid et désaltérant à boire.
Laissant son vis à vis passer aussi sa commande, elle reprit

Et comment cela se passe pour vous chez les United Kingdom? Les Seigneurs qui composent cette alliance me semblent fort sympatique, pour la plupart.

La journée était déjà passablement avancée et Temys, guidée par les vents, finit par rejoindre une bâtisse à première vue, abandonnée. Alors qu’elle se rapprochait, des ombres commençaient à se laisser deviner si bien qu’elle décida d’abandonner son chevak à un arbre pour poursuivre sa route à pied. Elle savait que l’auberge des âmes perdues ne devait être loin, cependant, elle tenait à s’en assurer d’elle-même afin de ne pas faire de mauvaises rencontres.

Une fenêtre entrouverte, quelques bruits de verres, une voix qui lui semblait familière, ces quelques éléments l’encourageaient à se rapprocher. Elle aperçut tout d’abord Dame Gwil’ puis Dame Angie, cela faisait bien longtemps qu’elle ne les avait vues et l’envie de prendre de leurs nouvelles se faisait de plus en plus pressante si bien qu’elle ne prêta tout d’abord aucune attention à l’homme assis à la table.

Face à la porte, silencieuse, elle hésita quelques instants, puis se décida à la pousser et ce n’est pas un, mais deux hommes qu’elle vit à la table des Ames Perdues.

Quelque peu déstabilisée, regardant avec insistance le Seigneur Nikzomoc qu’elle n’arrivait à resituer, Temys s’avança en direction de la fenêtre et dit, pour marquer sa présence :

- Vous devriez fermer, il va faire frais cette nuit.

Temys n’avait repris de nouvelles des Ames Perdues depuis bien longtemps pourtant son arrivée laissait croire que sa visite était en quelque sorte attendue.

Dame Temys, entrez, voyons!

La voix de l'Impure, faible comme toujours, retentit légèrement d'un coin mal éclairé de l'auberge. Encore une fois elle était perdue dans ses pensées, en ayant même oublié d'aller saluer Dame Gwilwileth et le Seigneur Nikzomoc. Enfin, depuis le temps qu'elle était ainsi, les gens finissaient sans doute par ne même plus s'en formaliser.

Aussi sortit-elle de sa léthargie pour se joindre à leur table, espérant que Dame Temys se déciderait à entrer.

Nikzomoc fût surpris, presque amusé de la représentation feminine au sein de cette auberge, certainement par machisme, mais néanmoins respecteux....

Eh bien Mesdames, puisque le tavernier nous propose a boire, puis-je vous offrir quelque chose
Pour moi ce sera une cervoise Monsieur ! repris t il

Galaad, trop concentré sur des vieux parchemins de Droit, n'avait entendu que ses amis de la Taverne lui parlaient.
Quand il releva la tête, le brave seigneur Nikzomoc avait deja commandé. Il l'aurait bien accompagné dans cette tache, malheureusement son instruction lui demandait des eclaircissements qu'il devait au plus vite trouver.
Il s'excusa au pres de tous de son passage fortuit, salua tout le monde et partit vers la Bibliothèque la plus proche.

Angie pour sa part commanda un pecket cerise. La commande n'était pas encore arrivée à leur table, lorsqu'un Seigneur qui était resté plutôt silencieux jusque là, et qui semblait lui aussi perdu dans ses propres pensées, vint prendre congé d'eux. Elle leva la tête dans sa direction et tenta de sourire, mais rare étaient les fois où celà semblait réel chez elle. Elle se contenta donc de lui répondre.

J'esère vous revoir bientôt dans ces murs Seigneur Galaad.

Temys s'était avancée quelque peu pour fermer cette fenêtre mais continuait de suivre les déplacements de chacun au travers des reflets. C'est ainsi qu'elle vit un des deux hommes quitter la pièce.

Lorsque Dame Angie lui adressa la parole, elle mit quelques instants pour réagir et une fois la fenêtre fermée, elle n'eut d'autre choix que de se rendre à la table où se trouvait tout ce beau monde. Au passage, elle interpela discrètement l'aubergiste pour un verre d'eau puis salua les personnes présentes d'un petit geste de la main.

- Bonjour Dame Angie, je vous remercie de votre invitation à rentrer, je vois que Dame Gwilwileth et vous avez de la visite, un ami à vous? Il me semble l'avoir déjà aperçu mais ma mémoire me fait défaut.

Gwil acceuillie Dames Angie et Temys à la table, d'un sourire. Elle prit le vase contenant les fleurs écarlates qui lui cachait en partie la Dame de la LAZ et alla le poser sur la table voisine.

Bonjour Dame Temys, quel bon vent vous amène chez les Ames ? (outre le fait que je te l'ai demandé sur le Chat )
Je vous présente Messire Nikzomoc des United Kingdom, sans doute en avez-vous aussi entendu parler de par son cousin, ancien chaldéen, le Seigneur copacabana.

Puis, se tournant vers le seul représentant de la gente masculine en affichant un sourire amusé

Vous voilà bien encadré Messire, j'espère qu'autant de femmes présentent à votre table n'ira pas pour vous mettre mal à l'aise

Il avait chevaké toute la nuit. De toute façon il n'aurait pu dormir, son esprit et son coeur étaient tourmentés. L'un disait de l'oublier et l'autre, à tout instant, lui faisait ressentir que c'était impossible.

En quittant les terres de Gibraltar, il s’était trouvé à une croisée de chemin. Les directions indiquées lui fournissaient un choix. Il devait rentrer chez lui, mais son cœur lui ordonna de suivre le panneau de gauche. Elle avait mentionné ce nom.

Bientôt, l'auberge était devant lui. Il immobilisa sa monture, se demandant encore une fois pourquoi il était là. Les choses semblaient claires pourtant. Son attitude n’avait laissé aucun doute. A croire qu’il aimait se tourmenter.

Oh, et puis tant pis, j’vais me boire un verre !

Il laissa son chevak devant l’abreuvoir et pénétra dans la bâtisse. Il se retrouva bientôt dans une salle plus lumineuse que celle de Gibraltar. A une table des seigneurs conversaient.

Bonjour à tous. Je suis le seigneur Teo Kasin, de l’Union des Royaumes Libres.

L'Impure était contente, après cet isolement qui n'avait que trop duré, enfin les Ames Perdues recevaient de la visite et il y allait avoir un peu d'échanges et de conversations dans ces murs restés trop longtemps vides.

Temys prit place près de Nikzomoc, l'Avisée et elle même. Angie surit légèrement lorsque Dame Temys avoua ne pas du tout se souvenir du Seigneur qui était à leurs côtés. Elle aurait pourtant juré qu'ils s'étaient déjà rencontrés dans l'auberge des Derniers Disciples. Enfin, peut-être que c'était elle même qui se mélangeait dans ses propres souvenirs.

Elle se tourna pour appeler l'aubergiste quand elle aperçut un homme qu'elle n'avait jamais vu qui pénétrait dans les lieux. Il se présenta et le nom de son alliance lui rappella quelque chose... une histoire de "tueur à gages" pour laquelle une de ses amies lui avait demandé d'intervenir. Mais elle n'avait jamais rencontré la "victime" elle même, aussi aurait-elle eu beaucoup de mal à le reconnaitre.

Elle se leva et d'une marche qui ressemblait plus à un réflexe qu'autre chose, se dirigea vers lui, lui tendant sa main glacée.

Seigneur Téokasin, enfin je vous rencontre! Mais je vous en prie, venez donc vous assoir avec nous.

Il prit la main que la dame lui présentait. Etait-ce elle?
Dame Angie? C'est bien ça? Je suis heureux de faire votre connaissance. Je vous dois la vie et je n'ai jamais pu vous remercier.

Il lui sourit, son premier vrai sourire depuis l'événement
Nous avons une amie, sa voix s'étrangla quelque peu sous l'émotion,... commune. C'est pour elle que je suis venue ici! Je suis à la recherche de réponse. Mais je ne veux pas vous ennuyer avec cela, dame Angie. Nous en parlerons peut-être plus tard.

Alors que Dame Gwil' ôtait les fleurs de la table, Temys en profita pour en saisir une puis prit place aux côtés du Seigneur Nikzomoc. Elle eut tout de même une petite hésitation et ce n'est que lorsque Dame Gwil' prononça son nom que nombre de souvenirs lui revinrent en tête et qu'elle pu s'asseoir sereinement.

- Seigneur Nikzomoc anciennement associé aux derniers disciples, je me souviens à présent. Excusez-moi, il m'arrive souvent d'oublier un nom...

Temys devint alors songeuse, elle en oublia même la question de Dame Gwil' sur le pourquoi du comment de son arrivée. La chaldée, un passé lointain dont les souvenirs s'effacent un peu plus chaque seconde, seul persiste le lien impalpable entre ses membres. Peut-être était-ce cela qu'elle ressentait à cet instant, en leur présence et qui lui donnait l'envie de rester.

Se rêverie fut interrompue par l'arrivée d'un nouveau Seigneur. L'attitude générale qui s’en dégageait était étrange : à la fois familier et étranger, ravi mais exténué, Temys ne savait comment le considérer. Elle comprenait bien que quelque chose c'était passé et restait attentive à ce qui se disait tout en arrachant un par un les pétales de la fleur et les posant signeusement devant elle.

Vous ne m'ennuyez pas du tout. Mais venez donc prendre place, que je vous présente.Et si vous voulez, nous discuterons de votre "soucis" un peu à l'écart ensuite.

Elle se dirigea vers la table qu'elle avait quittée pour accueillir l'homme et se rassit.

Enfin un autre visage masculin à cette table, Seigneur Nikzomoc, vous vous sentirez un peu moins seul parmis nous toutes.

Oui, dame Angie, vous avez raison.

Il suivit son hôte à la table et salua les seigneurs présents d'un sourire. Il tira une chaise et s'assit en faisant signe à l'aubergiste de lui amener un verre de gratsch.

Il était un peu gêné, il sentait bien que certains avaient discerné en lui son mal être.

"Les peines de coeur laissent toujours des stigmates sur le corps", songea-t-il.

L'auberge commençait a se remplir au fur et a mesure, l'heure était aux rencontres et présentation et l'ambiance était tout ce dont un seigneur las de bataille revait de trouver.

Nikzomoc salua les derniers arrivé d'un geste de la tête, bref mais respecteux

Oui effectivement dame Angie, un peu de gente masculine dans cette auberge reflète plus la realité d'after End, mais la compagnie de dames ne me lasse jamais, et je trouve l'ambiance plus agréable en présence de femmes.

Il se tourna vers le seigneur qui venait de parler et lui répondit, même si l' affirmation de ce dernier ne lui était pas destinée à prime abord.

Vous seriez étonné, seigneur, du nombre de femmes qui régissent des terres sur Afterend. J'en ai rencontré un bon nombre déjà. Autant que des hommes. Par contre, j'en conviens, afterend est régi par des règles que l'on ditt plus appartenir à l'universs des hommes que de celui des femmes.

L'Impure était amusée par la discussion qui s'engageait entre les deux hommes. Elle se disait que finalement, même si on rencontrait encore un peu plus d'hommes que de femmes sur les champs de bataille, il fallait tout de même se rendre à l'évidence, de plus en plus d'alliances étaient dirigées par des femmes... que ce soit Vengeance, cette satanée Sumérie, les Ames, Les larmes d'obsidiennes,... rien que des femmes à leur tête.

Et puis derrière chaque homme, il y avait pratiquement toujours une femme qui tentait de l'influencer, c'était bien connu. Aussi répondit-elle au Seigneur Téokasin.

Je crois que même les hommes qui ont l'air d'agir suivant ces rêgles dont vous parlez sont parfois bien peu de choses et perdent tout discernement dès qu'une femme assez agile sait le manipuler... pour leur plus grand bien, comme pour leur plus grand mal.

Comme quoi ce monde n'est pas uniquement fait pour et à l'image des hommes. Les femmes en recherche de pouvoir y troouvent leur compte également. Hommes ou femmes peut importe, seuls les actes comptent à mes yeux.

Il resta songeur.